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JULIE PEIFFER

2017 : Première exposition solo à Paris 18 ème

2016 : Sélectionnée par la galerie KAZoART

2015 : Exposition collective  : 4ème salon de la photographie Dieppe

Fondatrice : Création du 1er magazine de mode enfantine

Direction artistique de presse print et web

Date clefs

BIO

Julie Peiffer est une auteure-photographe, "vidéographe" et directrice artistique. Passionnée de nouvelles technologies et ancienne journaliste, elle a pris en charge l'identité visuelle de plusieurs sociétés, marques et personnalités. Particulièrement créative, elle a été à l'origine de plusieurs magazines de mode. 

Julie Peiffer a toujours été photographe. Même lorsqu’elle n’avait pour appareil que ses yeux. Ce n’est pas par hasard si les premiers clichés qu’elle diffusa sur sa page Facebook furent initialement regroupés sous le titre "Dans mon œil". De sa mère, Julie tient la règle, la limite, la structuration. Le cadre. De son père, le mouvement, le hors-champs. Le débordement. C’est du côté de cette confrontation esthétique, sensorielle, éducative et de leur alchimie, autant que leur contraste, qu’il faut aller chercher ce qui anime, au sens latin du terme, le regard de Julie. Celui de cette enfant qu’elle était et qui le posait, avidement, sur ce monde dont on lui dissimulait une partie, pour l’en protéger, qu’elle devinait pourtant, qu’elle interrogeait déjà, derrière ces portes adultes et fermées, suscitant toutes les curiosités. Du retrait, de l’abstraction, naquit le questionnement, le jeu entre l’ombre et la lumière, ce vocabulaire primal de la photographie, qu’elle nourrira plus tard en "fréquentant" l’œuvre de Man Ray, d’Eugène Atget ou d’André Kertész, parmi tant d’autres. Le regard de celle qui aujourd’hui lit notre urbanité, notre hic et nunc, en relève les points d’interrogation, en expose le rythme, la ponctuation, "l’entre les lignes". Le regard de ceux qui parviennent à révéler l’évidence, enfin exposée, invisible qu’elle était aux yeux des passants trop pressés de nos propres vies, au cœur de nos villes insomniaques, au cœur de nos vies, de nos corps, ceux en devenir ou ceux lavés par trop de pluies et d’orages.

PORTRAIT D'ARTISTE : JULIE PEIFFER

par le journaliste Lionel Roudet

Portrait artiste HANS

PORTRAIT D'ARTISTE : JULIE PEIFFER

par le poète Hans Limon

"DANS MON ŒIL

je vous vois je vous vois

dans mon objectif subjectif
dans ma rétine opaline 
au milieu des nuées 
aux confins des huées

je vouvoie je tutoie

les merveilles sur la peau dure 
les torpeurs de la vie douce 
Myriam au fil de l'onde 
Luna solaire ou blonde

je vous vois je vous bois

sur la déroute des vacances 
sur les sentiers rebattus 
sur votre pâle essor 
cousu de filles d'or

j'aspire à la lumière 
par la mise en abyme
j'admire la clairière 
par le bout de la cime

j'ai pris dans mes filets 
la tempête et la crise 
la nouvelle Héloïse
et cent autres mulets

mon entrechambre noire 
vous tient lieu de mémoire 
mon flash immortalise
l'instant que fend la bise

je piste et je convoite 
je sais vous mettre en boîte
partout mon œil crépite 
où la rumeur s'ébruite

prêtez-moi votre vie pour un instant volé
de quoi vous dire ensuite : "on a bien rigolé"

louez-moi pour le temps de quelques brèves prises 
les miracles cachés sous vos épaisseurs grises.

H. Limon

AUTEURE-

PHOTOGRAPHE.

VIDEOGRAPHE.

DIRECTION ARTISTIQUE.

« Poussée depuis novembre 2015 à témoigner de notre époque, je ne suis plus un corps, je suis une décision. 

Photographier la vie, fragile. Pour ne pas oublier.

Pour nos enfants.
Je parcours nuit et jour, les rues de la capitale meurtrie, à la recherche du vivant. 

Dans l’intime, je me rapproche des visages pour capter leurs émotions. Comment allons-nous depuis 2015 ? Quel après…

Nos jeunes seront-ils assez solides pour reprendre le monde qu’on leur laisse ?»  J. Peiffer 

Elevée dans une communauté hippie des années 70, par un père artiste et en rupture sociale, Julie Peiffer a peu intégré les règles de la vie sociale. Enfant solitaire, elle passe son temps à contempler.
A 17 ans, Julie arrive à Paris. Elle en observera les gens et leurs comportements afin d’en intégrer les codes.

Dans la naïveté, l’innocence, elle va à la rencontre d’anonymes et de lieux, et n’aura de cesse de comprendre comment l’Homme devient, vit, grandit, s’épanouit, vieillit, transmet, laisse... Elle ne connaissait pas la ville, elle ne connaissait pas la vie, elle observe...

Elle aura plusieurs vies professionnelles, notamment dans le journalisme, mais son sens visuel prendra toujours le dessus. Son œil scrute l’émotion, la beauté, la différence.
Le 7 janvier 2015, jour de l’attentat contre Charlie Hebdo, elle ouvre les yeux et reprend son appareil, sillonne les rues de Paris, nuit et jour.

Intriguée par l’adaptation du vivant à la ville, elle parcourt la ville. Ses photographies de rue capturent des moments de vie authentique, comme pour se rassurer. Constater que la vie est là.

Dans ses portraits, la Femme reste le centre de son intérêt. Ses images sensuelles, aux vibrations immobiles et silencieuses, nous parlent. D’émotions, de la douceur des corps, de la matière, du mouvement. De la vie. Dans une écriture intime.

Avec un minimum de contraintes, Julie Peiffer est en recherche constante, dans le naturel et l’authenticité. Les gros plans, pour aller au plus juste d’une émotion, côtoient les moments sur le vif. Plus que tout, on ne peut l’enfermer. La photo, pour elle, est à la fois un entre-soi et un moyen d’expression. A la recherche du moment parfait, d’un instant joyeux et vivant, à transmettre à ceux qui ne les voient pas. 

Irrésistiblement attirée par la vie…

Une collaboration entre trois membres du collectif Topoï. Hans Limon pour les textes, Julie Peiffer pour les photographies et Myriam Tekaïa comme modèle. 

ALLEGORYTHMES

Il faisait bien trop froid et j'étais sans escorte.
L'aube était sombre et vous m'avez ouvert la porte.
Trop endormi pour voir, j'avais perdu mes clés,
tandis qu'au ciel nageaient cent nuages bouclés.
À ce moment, il me sembla que votre lèvre 
aimanta ma fatigue et redoubla ma fièvre.
Vos beaux cheveux cendrés brillaient d'un tel éclat 
que j'oubliai soudain le tintouin du gala.
Je vous imaginais pudique et couturière,
ravaudant vos regrets sous un tas de poussière,
mais vous étiez Princesse et moi Prince Charmant.
Trois mois plus tard, depuis votre ferme natale,
vous m'avez envoyé une carte postale 
où vous me demandiez si j'étais allemand."

 


Hans Limon

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